Crise de couple : sortir de l’ego
Quand cela va mal dans notre relation de couple, nous oscillons entre deux tendances :
- Soit culpabiliser et considérer que tout est « de notre faute » ;
- Soit rejeter les torts sur l’autre (c’est moi qui ait raison !).
Or, le couple est le lieu de tous les miroirs. Tout ce qui m’agace chez l’autre est en résonance avec une partie de moi, méconnue ou ancienne, qui cherche à être accueillie et reconnue. Tout ce que j’admire chez l’autre fait aussi écho à une partie de moi que je ne m’autorise pas à reconnaître.
Ainsi, chacun a sa part de remise en question pour favoriser l’amélioration de la relation. Cela nécessite une certaine humilité et de sortir du jeu « qui a tort et qui a raison », piège de l’ego qui nous enferme davantage dans plus de souffrance et de frustration.
Difficile, quand le conjoint réveille nos « ombres » de ne pas tomber dans le panneau et de ne pas vouloir le changer à tout prix (spécialité il est vrai souvent féminine !). La croyance est que si je vais mal, c’est que l’autre ne se comporte pas correctement ou ne m’apporte pas ce dont j’ai besoin. Ce faisant, je donne tout pouvoir à l’autre sur mon bien-être.
Et si nous reprenions les rennes de notre histoire, de notre bien-être et de notre destin en reconnaissant chacun ce qui nous appartient et nous faisons miroir de façon bienveillante ?
Et si nous nous aimions plus légèrement en nous aidant mutuellement à grandir ?
Learn MoreLes 6 clés pour être moins susceptible
Etre susceptible c’est se sentir blessé, vexé face aux propos ou aux attitudes des autres.
Etre susceptible, cela révèle une blessure narcissique ancienne : de ne pas avoir été aimé pour ce que l’on est, de ne pas avoir été valorisé, d’avoir été rejeté ou abandonné dans le passé voire humilié.
« Tu devrais couper tes cheveux. Je suis sûr que cela t’irait bien dit Bertrand à son épouse Nicole en passant devant une affiche publicitaire. Elle le regarde, blêmit et se demande pourquoi il lui dit ça. Est-ce qu’elle est moche avec sa coupe au carré ? Est-ce qu’elle ne lui plaît déjà plus ? Elle se retient de lui faire une remarque et plonge dans le mutisme ce qui l’étonne. On ne peut rien te dire rétorque-t-il ! C’est usant à la fin. Nicole s’en veut de réagir ainsi mais ne sait pas comment faire autrement.»
Cette blessure conduit à adopter des comportements inappropriés d’agressivité, de dévalorisation, de bouderie, d’autopunition et à ressentir des émotions douloureuses : honte, culpabilité, colère, tristesse.
Le problème, c’est que la personne susceptible interprète la réalité au travers de son filtre de mauvaise estime de soi. Elle voit des reproches, là où il n’y a que des remarques. Elle projette sur les autres son propre regard à propos d’elle-même : « si l’autre ne me salue pas c’est qu’il ne me donne pas de valeur ou qu’il m’en veut ». Elle vit les reproches de façon extrêmement douloureuse d’autant plus qu’elle y accorde du crédit : « je sais bien que ce que l’autre me dit est vrai mais c’est douloureux que ça se voit. Je me sens démasqué ».
Quelles sont donc les 6 clés pour être moins susceptible ?
- S’accepter soi-même tel que l’on est. Cela ne veut pas dire ne pas se remettre en question. Cela signifie d’accepter l’état des lieux et de s’aimer quand même !
- S’aimer soi-même et se valoriser. Apprendre à se faire des compliments et à se féliciter en cas de réussite. Accorder plus d’importance au jugement interne sur soi-même qu’au jugement externe des autres qui projettent aussi ce qu’ils sont (ou voudraient être).
- En cas de reproche : exprimer son ressenti, clarifier les faits et adopter une démarche constructive de recherche de solutions : « Quand tu dis que je ne fais pas bien mon travail, je me sens mal à l’aise. Qu’est-ce qui te fait dire cela ? Comment sauras-tu que j’ai progressé dans cette voie ? etc. »
- Faire la part des choses. Ce qui m’est reproché me concerne-t-il vraiment ou l’autre est-il en train de me parler de lui/elle ? C’est l’accord Toltèque : « n’en fais pas une affaire personnelle ».
- Si vous interprétez une attitude ou un geste, vérifiez votre hypothèse en questionnant votre interlocuteur : « Tu ne m’as pas salué ce matin. J’ai l’impression qu’il y a un problème entre nous. Qu’en est-il exactement ?» C’est l’accord Toltèque : « Ne fais pas de supposition ».
- Pratiquez l’humour et l’auto-dérision !
Géobiologie intégrative (R)
C’est avec plaisir que je partage avec vous mon article sur la géobiologie intégrative®. Il est paru dans le magazine « SACREE PLANETE » de juin/juillet 2013.
Extrait de l’article sur la Géobiologie intégrative® écrit par Moïse Bergeron
La maison est « notre deuxième enveloppe ». Elle est la représentation matérialisée de l’individu (l’habitant), du couple et des intrications familiales.
Le type de lieu et d’aménagement, ainsi que les problématiques de l’habitat, sont symboliques de la vie et de l’histoire de ses habitants.
…/…
A l’âge des premiers dessins, l’enfant a encore cette perméabilité de dessiner à la fois la façade extérieure de sa maison idéale et d’agrémenter l’intérieur, comme par transparence.
Du point de vue de l’enfant, cette maison originelle, tout comme l’utérus, n’a pas besoin de frontières puisqu’elle représente le monde lui-même …/…. Adulte, nous conservons la mémoire de cette maison-matrice. l’article fait 6 pages, pour lire la suite, je vous invite à acheter le magazine « Sacrée planète ».En kiosque ou sur http://www.sacree-planete.com
Sachez que je réalise des géobiologies à domicile avec les habitants du lieu en mixant toute mon expérience : de géobiologue, de bâtisseur, de psycho-praticien et de constellateur. Devis sur demande.
Belle lecture
Learn MoreCouple : de la fusion à la confusion
Bonjour à tous,
Souvent, la fusion mène à la confusion dans le couple.
Aime-t-on vraiment quand on est amoureux ?
« Ca m’est tombé dessus ! Dès que je l’ai vu, mon rythme cardiaque s’est mis à s’affoler, mes pupilles se sont dilatées et mes membres sont devenus cotonneux. Bien sûr, j’ai affiché un sourire béat et j’ai papillonné des cils en accrochant son regard de braise… Nous sommes tout de suite sortis ensemble et je n’ai pas attendu plus d’une nuit pour rendre les armes. Tant pis pour le qu’en dira-ton. L’amour a ses raisons que la raison ne connaît pas. Ça m’arrange!
Depuis, c’est l’extase ! le bonheur océanique, la complétude absolue. Il est celui que j’attendais et il me rend parfaitement heureuse… tant qu’il est là ! Car dès qu’il s’éloigne, j’erre comme une âme en peine, privée de tout ressort. Nous passons tout notre temps libre ensemble. Finies les sorties avec les copines ou les cours de danse, finie la lecture et le ciné. Je m’en fiche. J’ai une pêche d’enfer et pourtant nous dormons très peu! Nous nous disons tout… et rien et piquons des fous rires entre deux parties de jeux plus torrides les unes que les autres. Je le trouve merveilleux et je le lui dis. Il est mon prince, mon héros, ma partie manquante!
Ça, c’est que que je disais il il a 8 mois. Il paraît que c’est normal !
Car là mon prince, s’est transformé en crapaud! Tout m’agace chez lui. Il ne range pas ses affaires, il veut sortir avec ses copains au lieu de rester avec moi, il aime le foot et moi la danse, les patates et moi les légumes, les thrillers et moi les comédies romantiques. Bref! Tout nous sépare. Je ne dois pas être faite pour vivre en couple! »
Effectivement, cette jeune femme vit ce qu’on appelle la sortie de la période de fusion, de passion qui dure entre 6 mois et 3 ans. Pendant cette phase, l’amoureux n’est pas vu tel qu’il est, ni d’ailleurs ne se montre dans sa vraie nature. Nous projetons, idéalisons et mettons de côté ce qui pourrait nous déranger. En fait, nous aimons l’amour que nous suscitons chez l’autre et l’image gratifiante que cela nous renvoie de nous-même. Étape certes nécessaire…
Ensuite, vient la seconde étape dite de lutte pour le pouvoir, où chacun tente de reprendre ses marques, de retrouver son identité, ses activités. C’est la phase la plus délicate car la désillusion s’installe. On aime l’autre tout autant qu’on le critique (ou le déteste) ! Des disputes récurrentes sur les thèmes de l’argent, des tâches ménagères, des enfants, des loisirs, de la sexualité… émergent avec la sensation de tourner en boucle et de ne pouvoir en sortir.
C’est lors de la 2ème phase que de nombreux couples se séparent, au moment même où ils entrent dans la maturité du couple et dans l’espace qui leur permettrait d’évoluer ensemble. Dommage ! C’est dire que dans cette phase, l’accompagnement du couple peut être opportune. Car apprendre à gérer les crises et à grandir grâce à elles est le défi de cette période où le règne du « moi d’abord » prédomine.
C’est aussi oublier qu’AIMER est avant tout un verbe d’action et que si la période de fusion nous a fait croire qu’il n’y avait rien à faire parce que ça nous « tombait » dessus, il est maintenant temps de comprendre qu’un couple c’est vivant et que ça se nourrit de multiples gestes d’amour et de dialogue. Tout un programme que la culture du ZAPPING n’encourage pas à aborder surtout quand les blessures de l’enfance sont réactivées par la relation.
Sylvie et moi-même accompagnons désormais en cabinet les couples qui souhaitent faire le bilan de leur couple, traverser les crises de façon constructive que ce soit pour repartir sur de nouvelles bases ou pour se séparer respectueusement.
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