Qu’est-ce la géobiologie intégrative(R) ?
Ce qui motive l’intervention d’un géobiologue ou d’un praticien Feng shui, c’est quand il y a disharmonie entre habitant(s) et habitat, un mal-être, des difficultés diverses. Cela ce manifeste souvent par des pathologies variées, des envies de changement, des difficultés dans le couple, des difficultés à avancer, des freins à trouver un lieu de vie, une envie de rééquilibrage…
Un lieu de vie est un livre ouvert. Il doit être approché avec respect, délicatesse, tellement il dévoile l’intimité de celles et ceux qui y vivent et/ou celles et ceux qui y ont vécu.
Chaque lieu à son vocabulaire, sa grammaire, sa musicalité, ses codes, sa symbolique.
La pratique de la géobiologie, que j’appellerai ici ”traditionnelle” (cela est sans aucun jugement), s’arrête encore trop souvent à l’idée de modifier et/ou de transformer le lieu, au prétexte que si le lieu va bien, tout va bien.
La géobiologie intégrative(R), sans être dogmatique, emprunte à la démarche alchimique, avec l’idée de transmutation. C’est-à-dire que le lieu, une fois transformé, peut devenir non seulement l’outil de transformation mais aussi de transmutation des habitants. En effet, la prise de conscience des modifications extérieures impacte de fait notre monde intérieur et vice versa. Par conséquent, la présence des habitants est indispensable à l’intervention du géobiologue intégratif(R).
La proposition est de regarder sa maison, sa yourte, son château, non pas comme un objet inerte nécessaire à la (sur)vie et/ou à la représentation sociale, mais plutôt comme un matériel disponible à l’évolution de ses habitants.
C’est une approche à la fois sensitive, intuitive et aussi totalement pragmatique.
Dans la géobiologie « traditionnelle » (qui est absolument nécessaire), l’intervenant a pour objectif de « nettoyer » et éventuellement de « dynamiser » les lieux et le mobilier.
Sont à rechercher :
- – Les réseaux telluriques négatifs, cheminées cosmo-telluriques, rivières souterraines,
- – Les failles, ondes de formes, champs électro-magnétiques,
- – Le niveau de radioactivité,
- – Les matériaux de construction, l’orientation du bâtiment, les couleurs, la circulation de l’énergie,
- – Les différentes mémoires,
- – Les entités, etc.
Le matériel utilisé pour ces détections est large et varie en fonction de l’intervenant.
Personnellement, je travaille généralement à partir d’un plan (plan par niveau). Sur ce plan, j’indique tous mes relevés, y compris les différents taux vibratoires.
Mes outils techniques de base sont :
- – des détecteurs de champs électromagnétiques,
- – un compteur Geiger,
- – une boussole,
- – un télémètre,
- – un pendule,
- – des cadrans.
Une fois les révélés effectués, il s’agit ensuite de ”nettoyer” et d’harmoniser.
”Nettoyer” est à considérer comme un terme générique. Il sous-entend plusieurs actions possibles, tant matérielles qu’énergétiques :
⁃ Déplacer
⁃ Supprimer
⁃ Dévier, détourner
⁃ Neutraliser
⁃ Aspirer
⁃ Libérer…
En résumé : traiter ce qui ne va pas.
Lorsque le «nettoyage» est achevé, il peut s’avérer nécessaire de procéder à une « dynamisation » matérielle et énergétique. Celle-ci peut prendre plusieurs formes :
⁃ Ajouter (objet, plantes…)
⁃ Modifier (agencement, structure…)
⁃ Colorer
⁃ Nettoyer physiquement le lieu
⁃ Décorer
En résumé : apporter ce qui est bon.
La géobiologie intégrative(R) intègre bien sûr la géobiologie traditionnelle.
Toutefois, la géobiologie traditionnelle a ses limites. Un lieu « propre » ne donne pas l’assurance d’un lieu où l’on vit bien. De même, une jolie maison n’apporte pas spécialement une jolie vie.
C’est pourquoi, avec la géobiologie intégrative(R), je m’intéresse particulièrement à la syntonie entre le lieu et ses occupants, à la cohésion d’ensemble habitat/habitants, ce qui m’amène à évaluer la dynamique familiale et la répartition du territoire…
Je me mets à l’écoute de la personnalité de chacun avec ses souhaits et ses freins psychologiques ainsi qu’aux interactions entre les personnes.
Ce qui est visé en premier c’est la santé des habitants (sur les plans physique, psychologique et spirituel). Le lieu devient ainsi l’outil facilitateur au service de l’évolution concomitante de l’habitat et de ses habitants.
Les points que je suis susceptible d’aborder sont les suivants :
– Qui est propriétaire ou locataire du lieu et sous quelles conditions ?
– Est-ce que l’un des habitant a remplacé quelqu’un(e) ?
– Comment sont répartis les espaces de vie (qui fait quoi et où) ?
– Où dorment les parents ?
– Où dorment les enfants ?
– Quels sont les projet(s) pour et dans le lieu ?
– Le lieu peut-il encore leur permettre d’évoluer ?
– Qu’est-ce que les habitants aimeraient pour eux, dans ce lieu, s’il n’y avait pas de limite ?
Et bien d’autres questions qui invitent à trouver des solutions pérennes et satisfaisantes pour chacun.
A noter qu’un « problème » pour quelqu’un peut devenir un dynamiseur pour quelqu’un d’autre. Exemple : ce vieux canapé trop mou, un peu défoncé, peut devenir une invitation au farniente chez un individu trop stressé, alors qu’il serait certainement contre-productif chez une personne qui procrastine.
J’utilise les outils d’accompagnement en psychothérapie pour éclairer et libérer des situations délicates.
Ainsi, la géobiologie intégrative(R) intègre des dimensions aussi variées que la technologie, la connaissance de la construction, l’approche sensible des lieux et l’accompagnement thérapeutique des personnes afin de trouver le meilleur équilibre entre l’habitat et ses habitants.